Habiter la ville fantôme. Hantise, ruines et imaginaire
« Le lieu que nous habitons, l’air que nous respirons suffisent à former le porte-empreinte de toutes nos images et de toute notre mémoire. Ce qu’on appelle un fantôme n’est pas plus que ceci : une image de mémoire qui a trouvé dans l’art – dans l’atmosphère de la maison, dans l’ombre des pièces, dans la saleté des murs, dans la poussière qui retombe – son porte-empreinte le plus efficace. »
Georges Didi-Huberman, Le Génie du non-lieu